Dérives

Ce qui m’empêche de vivre
Je ne sais pas trop
Les bourgeons de mes dérives
Glisseront sur l’eau
Ce qui me tient ne tient plus
Que par le plaisir
De t’avoir un jour connu
Et de tout te dire

Et je m’en remets à cela
Même si je ne comprends pas

Ce qui te mènes à moi
Ce qui te retient
Le hasard sème ses lois
Le long des chemins
Ce qui m’empêche de vivre
Je ne sais plus bien
Les bourgeons de mes dérives
Sont entre tes mains

© Théo Armen